Psychologie

Sans une connaissance minimale de lui-même, l’homme est bien mal préparé à vivre avec ses semblables.

Être en harmonie avec soi et avec autrui exige un travail d’introspection et de reconnexion avec les autres, nous dit Frédéric Lenoir, avec l’aide de Spinoza :

« Comme le souligne Spinoza, on ne naît pas libre, on le devient. Tant que nous n’avons effectué ce travail intérieur de connaissance de soi et de lucidité, nous ne sommes mus que par nos émotions, nos désirs, nos passions, nos croyances, notre imagination, nos opinions. » (Lenoir, précité, page 115)

La logique n’est qu’un aspect du fonctionnement du cerveau et elle ne peut agir seule, puisqu’elle demande des hypothèses. C’est alors qu’interviennent la sensibilité (l’émotion), l’imagination et l’intuition, cette dernière étant bien servie par la compétence et l’expérience. Nos pulsions et nos instincts jouent alors un rôle primordial. Pierre Bour, psychiatre, invente des mots pour bien distinguer les pulsions de leurs manifestations, et définit le tout comme suit :

« L’ambitio, apparue […] avec les premiers instants de la vie, sert de pivot à la constitution et à l’accroissement de notre personnalité : son objet est donc l’affirmation, l’accroissement et la disposition de nous-mêmes; elle nécessite par ailleurs le concours de l’agressio, dont l’objet est notre protection contre toute intrusion (physique ou psychique), contre tout mirage, en même temps que la force (le ‟punch”) nécessaire pour vaincre les obstacles à la réalisation de nous-mêmes, et faire face à la résistance de la matière. Enfin l’attractio, pulsion ordonnée aux objets de nos attirances puis de nos désirs, qui permet à l’homme de s’enrichir et de se dépasser (dans la génération, dans la contemplation ou dans ses créations) ne peut s’articuler qu’en prolongement de l’ambitio qu’elle couronne, mais au pôle opposé de l’agressio. En effet si notre équipement pulsionnel nous permet de nous situer dans le monde environnant, nous ne pouvons tourner sainement vers tel objet précis à la fois notre disposition pour et notre disposition contre. »

[…]

« Tout en reconnaissant entre ces divers courants pulsionnels une étroite liaison dynamique, on peut admettre en bref que, selon leur implication dominante, à l’ambitio correspond la tête, à l’agressio correspond la main, et le cœur à l’attractio.
À ces trois pulsions fondamentales qui nous accompagnent de la naissance à la mort, s’ajoutent deux besoins vitaux, inséparables de notre dynamique psychique inconsciente, à savoir notre capacité d’assimiler ou d’éliminer que nous avons respectivement désignés par les termes d’assimilatio et d’éliminatio ». (Bour, Les racines de l’homme, 1976, pages 529 et 530)

Tout l’art qui nous mène vers la santé mentale ou qui nous permet de nous maintenir en bonne santé mentale, réside dans notre capacité à canaliser et à utiliser ces pulsions, dans une optique plus positive que négative pour nous et les autres. Boris Cyrulnik précise : « Car l’angoisse nous contraint à la créativité, et la culpabilité nous invite au respect. Sans angoisses nous passerions notre vie couchée. Et sans culpabilité, nous resterions soumis à nos pulsions. » (Cyrulnik, L’ensorcellement du monde, 1997, page 83)

À cet art de la gestion des pulsions doit s’ajouter celle du vivre ensemble. Écoutons à nouveau Boris Cyrulnik :

« Pourquoi sommes-nous contraints à vivre ensemble alors que nous savons bien que c’est très difficile, que ça nous fait souffrir par nos malentendus, maldits et malvus qui empoisonnent notre quotidien? Jamais nous ne voyons le monde des autres qui nous fascine et nous intrigue tant. Aussi, nous le pensons, nous l’imaginons, nous le créons, et puis nous l’habitons, convaincus que, pour devenir nous-mêmes, nous ne pouvons qu’être avec les autres. »

[…]

« Il s’agit véritablement d’un phénomène d’attraction. L’ensorcellement est une caractéristique du vivant, dès son niveau élémentaire.

« On retrouve le même phénomène entre les individus d’un groupe social. Ils s’attirent intensément, ce qui crée l’association et le maintien de la stabilité du groupe, puis se combattent pour préserver leur individualité. Ce conflit permet l’équilibre entre deux besoins contraires : être ensemble pour se protéger et créer le monde de biologie périphérique propice au développement des individus, puis lutter contre le groupe qui nous protège afin d’y préserver notre individualité qui risque de s’y diluer. » (Boris Cyrulnik, précité, pages 7 et 24)

Les progrès à venir en psychologie se construiront largement avec la biologie. Dès avant Pierre Bour et Hans Selye, Freud avait pressenti que la biologie, et particulièrement la biologie du cerveau et la psychanalyse, allait de plus en plus converger et se compléter.

Dans ce chapitre postfreudien de la psychologie, l’amour revient au centre de l’agir de l’homme, comme le suggère Luc Ferry. Cette façon de penser rapproche la psychologie de la pensée de Pierre Teilhard de Chardin. Il s’agit bien cependant ici de l’amour humain, alors que Teilhard transcende l’amour en Amour universel. Comme on l’a vu, il n’y a pas ici contradiction, mais complémentarité. Pour celui qui perçoit la transcendance de l’amour, l’un tend vers l’autre.

Et le bonheur?

La philosophie étant une démarche qui vise à nous apporter plus de bonheur, comment cet essai peut-il nous aider à nous rapprocher de ce but? Deux auteurs qui ont beaucoup réfléchi au lien entre philosophie et bonheur nous rappellent que ce dernier est une affaire personnelle, mais aussi collective.

Georges Minois remonte à Platon et à sa vision :

« Ainsi, pour Platon, le bonheur réside dans la recherche du Bien et du Beau, ce qui est vague et concrètement ne mène pas très loin. Mais il a bien vu que cette exigence de sagesse personnelle ne saurait suffire : le bonheur dépend aussi de tout un contexte politique, économique et social. Il appartient à l’État de créer des conditions favorables au bonheur des citoyens. Le principal mérite de Platon est d’avoir vu le premier que le bonheur est un problème dont la solution est à la fois personnelle et collective, au carrefour de la psychologie et des sciences sociales, de la morale et de la politique. » (Minois, L’Âge d’or Histoire de la poursuite du bonheur, 2009, page 55)

Boris Cyrulnik suggère quant à lui que le bonheur est alimenté par la participation plutôt que par la passivité : « Mais pour ne plus se sentir mauvais, pour devenir celui par qui le bonheur arrive, il faut participer à la culture, s’y engager, devenir acteur et pas seulement assisté. » (Cyrulnik, Les vilains petits canards, 2001, page 262)

Mes recherches, mes réflexions et mon expérience suggèrent que le bonheur est beaucoup une question de jugement. Sur ce point, Dean Ringe semble bien d’accord avec moi : « The wisdom of the wise is an uncommon degree of common sense. »Traduction libre : La sagesse des personnes perspicaces repose sur un bon sens hors du commun. (Dean W. R. Ringe, cité dans If Aristotle ran General Motors par Tom Morris, 1997)

Pour être heureux, il faut savoir le plus tôt possible où se situe notre activité principale, sans toutefois s’enfermer dans une bulle extrémiste. Ceci implique de toute évidence d’être une personne de culture (accroître ses connaissances, en commençant par la connaissance de soi, et maximiser ses connaissances en science, en technologie et en art) et faire au mieux pour être en santé (physique, mentale et financière). Mais être idéaliste ne signifie pas qu’il faille oublier complètement l’immédiat et les plaisirs que la vie peut nous offrir. Il faut aussi faire une grande place à l’amitié. L’expérience nous enseigne plutôt l’alternance entre les plaisirs de la vie et les efforts nécessaires à notre engagement et à notre accomplissement. « Profitons des plaisirs naturels, ‟la philosophie ne lutte pas contre les voluptés naturelles, pourvu que la mesure y soit jointe, et en prêche la modération non la fuite.” Personnellement, écrit Montaigne, c’est ce que je fais. ‟Pour moi donc j’aime la vie et la cultive […] j’accepte de bon cœur et reconnaissant ce que nature a fait pour moi.” » (Georges Minois, précité, page 212)

Faisons en sorte, si possible, de connaître les grandes joies que procure l’expérience de la créativité, ce qui, de toute évidence, inclut la procréation. Malgré tous ses risques et ses difficultés, la procréation est le moyen le plus naturel de la créativité, mais pas le seul.

À juste titre, Cyrulnik souligne que le bonheur absolu n’existe pas : « Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur. » (Cyrulnik, Un merveilleux malheur, 1999, page 8). Il précise que le bonheur sans fin n’existe pas non plus : « De même que les émotions sont brèves, il ne peut y avoir de plaisir durable ou de bonheur infini. C’est le couple d’opposants plaisir-déplaisir et bonheur-malheur qui prend valeur de stimulation. » (Cyrulnik, précité, page 203)

Le bon vieux jugement nous incite à éviter de faire du bonheur une obsession. « La recherche obsessionnelle du bonheur est une maladie d’hypocondrie spirituelle. » (Minois, précité, page 359) Avoir une vision à long terme, certes, mais sans oublier le court terme. C’est vrai en affaires, c’est vrai aussi dans la vie de tous les jours.

S’inspirant d’un raisonnement de Pascal sur le bonheur, Georges Minois suggère qu’il s’agit plutôt d’un processus : « Le but n’est pas le bonheur, c’est la poursuite du bonheur. » (Minois, précité, page 359) Et, si d’aventure il vous arrivait de le trouver, souvenez-vous qu’il mérite toute votre attention puisque : « Le bonheur est fragile comme la vie. » (Minois, précité, page 479)

Mais l’expérience du bonheur est d’une telle intensité qu’elle reste supportable seulement si on peut la partager. Étonnamment, ce partage se fait probablement tout seul puisque, comme l’a si bien exprimé Frédéric Lenoir, le bonheur est contagieux, à condition bien sûr qu’il ne soit pas édifié au détriment de celui des autres (Lenoir, Du bonheur : un voyage philosophique, pages 109 et suivantes). Serait-il plus simple de dire que le bonheur porte à la générosité? Multiplions alors dans la vie de tous les jours et autant que faire se peut les instants de bonheur qui peuvent s’offrir à nous et dont voici une certaine définition.

« Définition d’un instant de bonheur

« Il faut quatre conditions :
1. avoir quelque chose à donner;
2. quelqu’un pour le recevoir;
3. que cette personne soit qualifiée pour le recevoir;
4. que cette personne soit capable d’une quelconque gratification. » (Communication verbale de R. F. Deschamps)

Et voici quelques autres citations, des perles recueillies au fil des ans :

« À chaque activité correspond donc un plaisir maximal lié à la perfection de l’acte. Ce qui n’empêche pas Aristote de hiérarchiser les plaisirs en fonction de l’objet poursuivi. Plus celui-ci est noble, plus le plaisir est grand. Faire exister la justice par exemple procure plus de plaisir et de joie que savourer une douceur. C’est l’objet qui définit l’acte et par conséquent la noblesse du plaisir. » (Vanier, Le goût du bonheur, 2000, page 75)

« Comme pour l’homme de la montagne, il s’agit parfois de prendre un chemin aride, difficile, pour atteindre les joies du sommet et sa vue sublime. Le bonheur se conquiert aussi au prix de luttes. » (Vanier, précité, page 76)

« Scientifiquement et objectivement, l’unique réponse faisable aux appels de la Vie est la marche du progrès. Et, par suite, scientifiquement et objectivement aussi, le seul vrai bonheur est ce que nous avons appelé le bonheur de croissance ou de mouvement. » (Teilhard de Chardin, Sur le Bonheur, page 30)

« En vérité la solution complète au problème du bonheur, je la vois dans la direction d’un Humanisme chrétien, ou, si vous préférez, dans celle d’un Christianisme super-humain, au sein duquel chaque homme comprendra un jour qu’il lui est possible, à tout moment et en toute situation, non seulement de servir (ce qui n’est pas assez) mais de chérir en toutes choses (les plus douces et les plus belles, comme les plus austères et les plus banales) un Univers chargé d’amour dans son Évolution. » (Teilhard de Chardin, précité, page 60)

« Le coffre à bijoux que s’est offert l’humanité regorge de trésors fabuleux, fruits de l’imagination et des efforts de ceux qui nous ont précédés. Les hommes ont été merveilleusement créatifs et généreux. Face à la réalité étalée devant eux, ils ont formulé des interrogations toujours plus fines et proposé des explications toujours plus pertinentes. Pour progresser, ils ont mis au point un outil, la raison. Ils sont devenus sapiens, ils ont développé la science. Face à la diversité du cosmos, ils ont imaginé de le trouver beau, ils ont produit des objets qui ajoutaient à cette beauté, ils ont développé l’art. Face à l’inconnu et surtout face à l’inconnaissable, à l’au-delà de l’espace et du temps, ils ont ressenti l’angoisse et inventé l’espoir. Face à l’autre et à eux-mêmes, ils ont tenté de créer du bonheur et cherché l’amour. » (Albert Jacquard, Mon utopie, page 159)

Et qu’en est-il de la joie?

Lorsqu’on amorce une réflexion sur la joie, tout de suite nous vient à l’idée le philosophe Spinoza. Selon Chantal Jacquet : « Souvent la philosophie spinosiste est présentée comme philosophie de la joie. Mais qu’est-ce que la joie si ce n’est ‟le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection”? Toute la philosophie de Spinoza pourrait donc se définir comme une philosophie du passage, passage de la tristesse à la joie, de la passivité à l’activité, d’une vertu ou d’une perfection moindre à une plus grande, de la servitude à la liberté. » (Chantal Jacquet, Philosophie Magasine, hors-série no 29, page 104)

Alors que le bonheur est contagieux, la joie, nous dit Frédéric Lenoir, est communicative : « Ce n’est pas un petit plaisir en solitaire. Quand nous sommes dans la joie, nous avons besoin de la partager, de transmettre aux autres… même à des inconnus ! » (Lenoir, précité, pages 28 et 29)

Lenoir renvoie à deux autres philosophes qui se sont intéressés à la joie : Nietzsche et Bergson. « Pour Nietzsche, le principe de joie, c’est la puissance et tout ce qui augmente notre force vitale. C’est l’affirmation de la vie contre la mort, de la santé contre la maladie, de la création contre l’inertie. » (Lenoir, précité, page 47) Nietzsche propose aussi de faire de sa vie une œuvre d’art. Du côté de Bergson, Lenoir retient : « Bergson défend l’idée d’une loi fondamentale de la vie et de l’Évolution depuis des millions d’années : la loi de la création. La vie, dit-il, existe pour être créatrice. Et la joie est intrinsèquement liée à la création. » (Lenoir, précité, page 50) Aussi : « Bergson fait remarquer que les grandes joies créatrices, les seules qu’ils considèrent vraiment, sont toujours le fruit d’un effort. » (Lenoir, précité, page 79)

Finalement dans l’épilogue de La puissance de la joie, Lenoir fait ce rapprochement très juste et bien senti entre la joie, la sagesse et l’engagement : « [L] la sagesse de la joie nous incite à vivre au cœur du monde pour en épouser les contradictions et tenter d’être un levain dans la pâte afin de contribuer à sa transformation. La sagesse de la joie rime avec engagement. »

En réfléchissant à la joie, avec Lenoir, nous retrouvons des thèmes des chapitres précédents, notamment : l’Évolution, la créativité, l’esprit d’entreprise (l’engagement), le travail. Nous observons ici, comme nous l’avions constaté sous l’onglet « Philosophie » une concordance entre la démarche vers la joie et les idées des grands penseurs. Voilà encore une fois de quoi nourrir notre étonnement!

De l’influence du milieu sur la créativité

Incontestablement, le milieu de vie influence notre créativité que ce soit pour notre contribution à l’amélioration de ce milieu ou de l’influence que nous pouvons avoir sur l’humanité toute entière.

J’aimerais donc ici faire état de la chance que j’ai eu d’être né dans ce coin de pays qu’est le Québec. J’ai été doublement chanceux de vivre mes années de jeune universitaire à l’époque de ce qui est convenu de nommer ici la « Révolution tranquille » (Cette révolution tranquille, du début des années soixante, si bien décrite par Mario Polèse dans son livre Le Miracle québécois). En moins d’une décennie, le joug religieux et toutes les fonctions de l’État ont été remis en question. Tout d’un coup : une liberté inespérée. J’ajouterais que j’ai été triplement chanceux de démarrer en affaires à l’époque où les québécois francophones achevaient de se défaire du déficit entrepreneurial. En effet, depuis plus d’un siècle la gestion de l’économie était très majoritairement entre les mains des anglophones.

En quoi le Québec est-il particulier?

Politiquement, économiquement et culturellement, la nation québécoise se situe au confluent de quatre influences :

  • des nations autochtones, sans lesquelles, les colons français auraient été incapable de s’adapter particulièrement au rude climat de l’hiver;
  • de la France, sa culture et évidemment plus particulièrement sa langue. De plus en plus, cette influence nous vient de toute la francophonie avec l’émigration en provenance de tous les pays où le français est la langue d’usage, en particulier plus récemment en provenance du Maghreb;
  • du Royaume-Uni, la culture anglo-saxonne dont la langue anglaise en voie de devenir la langue la plus universelle de même que la mise en pratique des idées démocratiques; et,
  • des États-Unis, le goût de la liberté individuelle et les avantages que procure la proximité en matière d’échanges économiques, scientifiques et technologiques.

Du point de vue institutionnel, nous avons hérité de la France le Droit civil et nous sommes redevables à l’Angleterre pour le parlementarisme.

Nous sommes ce que nous sommes, étant des Latins dans un milieu nordique aux quatre saisons. La rigueur de l’hiver nous fait prendre conscience, plus intensément, de l’inégalité sociale. D’où une certaine forme de solidarité et l’acceptation d’une fiscalité permettant une redistribution de richesse plus prononcée que partout ailleurs en Amérique du Nord.

Le Québec, et à ce chapitre le Canada tout entier dont nous faisons partie, est devenu une société d’accueil et reconnue pour sa générosité sur le plan international. Même si, chez nous, la pratique religieuse est en déclin, les Québécois demeurent chrétiens dans leurs valeurs ce qui se traduit par plus de solidarité et d’entraide.

Mentionnons aussi que les différentes vagues d’immigrants ont fait de Montréal une ville cosmopolite où s’est développé un « vivre ensemble » particulier.

De plus, l’influence du milieu n’est pas que culturelle ou sociétale elle est aussi physique. Boris Cyrulnik dans son livre Des âmes et des saisons indique que la structure écologique du milieu peut modifier la construction même du cerveau. Ce même auteur nous indique qu’il y a un lien très fort entre climat et culture.

Malgré nos différences, une société particulière est un élément de l’Humanité tout comme un organe l’est du corps humain.

Évidemment, la perfection n’est pas de ce monde. Les Québécois souffrent d’insécurité culturelle. Ils doivent continuellement lutter pour la survie de leur langue.

C’est imprégné de cette culture québécoise et sous influence de son milieu que s’est écrit l’essai que vous pouvez trouver sur ce site.

(Page enrichie le 31 mars 2022)

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